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Ils ont aimé
"Par-delà-nos-frontières "

MARC SAIZONOU (auteur)
 
« La destination est, comme le lieu de départ, bien moins importante que le chemin pris pour y parvenir. » Cette phrase, inspirée du roman, illustre le très beau roman de Sophie Terrade.
Je ne vais pas résumer l’histoire, d’autres l’ont très bien fait avant moi. Ce récit est celui des milliers de migrants qui traversent la Méditerranée pour échouer sur les côtes du sud de l’Europe. Aylan est de ceux-là : une enfance heureuse, un élève brillant, un écrivain en devenir dans un pays d’Orient. La prise du pouvoir par une dictature théocratique, puis l’assassinat de proches parents, balayent son projet de vie et le poussent vers l’exil et le monde des adultes, comme Safir son frère, et tant d’autres. Dans l’épilogue, on le retrouve sur les bords de Moselle. Entre-temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de Lorraine et d’ailleurs.
Avec son style sobre, direct et percutant, Sophie Terrade parvient à sublimer l’histoire d’Aylan. Elle nous embarque pour un récit tantôt poignant, tantôt attendrissant, parfois déchirant puis palpitant. Elle nous installe aux côtés du jeune enfant et des différents personnages qu’il croise. Nous partageons leurs interrogations, leurs doutes, leurs espoirs et désespoirs. Nous naviguons ainsi dans la panoplie de leurs émotions. Et quoi dire de ce dramatique naufrage si bien décrit, avec tellement de détails que je me suis imaginé dans le bateau, parmi les migrants. Sur ce parcours, Aylan ne va pas franchir que des frontières figurant sur les cartes, il va surtout abandonner l’insouciante de l’enfance pour le monde sans pitié des adultes. Ce récit est aussi un vibrant hommage à tous ces anonymes qui se dévouent pour les migrants, démontrant ainsi à ceux qui pourraient en douter que l’Homme est capable du meilleur.
« Par-delà nos frontières » est à mettre entre toutes les mains, autant dans celles de ceux qui ont perdu foi en l’humanité que dans les mains de ceux pour qui le migrant est d’abord "un autre qui inspire l’indifférence, voire la méfiance". Merci Sophie pour cet hymne humaniste. Bravo. Le jury du prix Victor Hugo n’a probablement pas hésité avant de te décerner la récompense 2023.
 

GUY BELLINGER (auteur)
 
"Je viens de finir "par-delà nos frontières", et j'ai beaucoup, beaucoup aimé. Ce qui n'était pas évident au vu du sujet, non qu'il soit d'une importance extrême mais parce qu'il est surabondamment traité. Il faut donc pour éviter l'ennui dû à ce sujet sur-illustré un regard, un style, un et un traitement particuliers, ce qui doit être la cas en l'occurrence puisque j'ai accroché dès le début. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est la création d'un univers assez indéfini qui reflète parfaitement deux choses : d'abord l'universalité du propos (le pays de départ n'est pas précisé, ce qui ne t'empêcha pas, Sophie, de planter un décor crédible : on est à la fois dans un point d'ancrage pour les deux frères n'importe où au Moyen-Orient / les pays d'accueil sont, eux, nommés mais les repères géographiques sont vagues : le réfugié n'est pas encore intégré à son nouvel espace. / l'ensemble navigue entre la précision et le flou, indiquant la perte de repères des réfugiés). Le mélange crudité du sort - conte de fées idyllique puis noirissime opère en permanence, jusqu'à la merveilleuse conclusion : la porte de l'indéfini s'entrouve sur un réel qui va (on l'espère) redevenir acceptable.
Il en va de même pour les personnages, existant à la fois par eux-mêmes et de manière archétypale. Et on suit les boyaux noués leur expulsion du jardin d'Eden pour le septième cercle de l'enfer.
Sur un sujet trop abondamment illustré, il fallait faire quelque chose de personnel, comme je le disais, mission accomplie. C'est un très beau livre et je comprends qu'il ait trouvé un éditeur.
Voilà en gros ce que j'ai ressenti à la lecture de" Par-delà nos frontières", dont j'ai apprécié la navigation risquée entre tous les écueils possibles. Mais ni Charybde ni Scylla n'ont réussi à couler ton embarcation, Sophie. Un grand bravo pour cet exploit."

MONIQUE BERNARD (auteure)

 

Je suis d’accord avec les commentaires élogieux qui en ont déjà été faits, et je n’ai plus grand chose à ajouter, au risque de répéter ce qui a déjà été dit par d’autres. C’est l’histoire de deux adolescents qui ont vécu une enfance heureuse dans un pays indéfini quelque part en Orient, ils en garderont l’odeur des épices dans les souks et des figues du jardin de leurs grands parents, celle de l’atelier de couture de leur père où ils devraient travailler plus tard, comme le reste de la famille. Mais Aylan, bon élève, aimerait devenir écrivain,ou tout au moins libraire, tandis que son frère Safir rêve d’être champion de foot. Les terroristes qui s’emparent du pouvoir vont changer leur vie, leur mère les envoie loin d’elle et de leur petite sœur pour les sauver, et ils se retrouvent sur la route de l’exil comme tant d’autres. Que vont-ils trouver au bout?

Ce livre se déguste avec délices, l’écriture simple est limpide, exacte, sans fioritures inutiles, parfois on a l’impression de se retrouver dans un conte, car les personnages rencontrés en chemin semblent sortir tout droit de l’un d’eux, Niagara, Ondire, Valkyrie, docteur Leone. Mais les contes sont parfois cruels et c’est bien dans cette triste réalité que nous entraîne l’auteure, tout en nous montrant que des humains sont capables de l’adoucir et d’apporter un peu de tendresse et de chaleur à ces exilés. Alors, un conte qui finit bien? En tout cas une belle histoire à mettre sans réserve entre toutes les mains, car je suis sûre qu’elle touchera aussi les plus jeunes. Merci Sophie Terrade!


CLAUDE KRIEGER

Je viens de refermer ton dernier opus tout auréolé d'un prix régional amplement mérité.On suit aisément, le cheminement cahotique( du lointain Orient à Thionville) de tes jeunes héros déracinés , pour une fin , tout de même positive et optimiste,dans cette poignante histoire tragique...
Ton travail est court...(c'est une qualité à mes yeux...), empreint d'humanité, de compassion et d'empathie avec tes personnages désemparés. J'ai pensé au dernier film des frères Dardenne "TORI ET LOKITA"...Bravo et merci !


Françoise :

J’avoue que c’est l’article du RL qui m’a guidée vers vous Je ne vous connaissais pas… Donc je suis vraiment novice concernant votre écriture! J’ai eu un coup de cœur littéraire! J’ai lu les poésies et textes sur votre site internet.
"J’ai aimé votre roman Vous êtes une personne capable de me faire ressentir les émotions que vos personnages vivent. J’aime quand un auteur a le pouvoir de me faire visualiser la scène, sentir les odeurs…sans avoir à fermer les yeux! Une lecture fluide avec une envie que ça ne s’arrête pas. L’empathie envers Aylan s’installe rapidement!
Voilà toute l’émotion que votre livre me fait ressentir! J’ai hâte de lire les deux autres romans .Vous êtes très douée pour l’écriture et certains de vos textes, poésies, résonnent en moi avec ce sentiment parfois, d’être dans l’incapacité de décrire précisément ce que je ressens tellement c’est puissant. "
 


Bernadette LHUILLIER :

"PAR DELÀ NOS FRONTIERES par Sophie Terrade Auteure paru aux éditions BASTIAN
Je n'ai qu'un mot à dire : MERCI !!!
Merci d'avoir redonné de la dignité aux migrants par ce magnifique ouvrage. Ouvrage très bien écrit et très documenté qui nous narre l'histoire de deux jeunes Aylan et Safir qui vivent dans une ville orientale qui sera gagnée par la guerre et le terrorisme. Une vie heureuse dans ce pays, soudain brisée par l'assassinat de leurs oncle et tante, puis du père, tragique. La Yamma qui les envoie a sur les routes de l'exode dans l'espoir de trouver un avenir meilleur, et la paix.
Les camps, les tragédies et horreurs rencontrées sur cette maudite route, mais de belles rencontres aussi, le bateau et ,comme beaucoup, le naufrage. Et toutes ces questions que se posent Aylan et Safir sur leur avenir, sur celui de leur famille, qui sera bien triste.
Et une issue heureuse et pleine d'espoir.
Un ouvrage qui met aussi en avant l'aliénation de la femme dans ces pays. Un ouvrage plein d'humanité qui nous rappelle le malheur de ces femmes et hommes envers lesquels tant de gens ne savent pas montrer une once d'humanité, un ouvrage qui interroge sur le mépris et la méchanceté qui règnent dans nos sociétés, à tous niveaux, et à la fin un message d'espoir car Aylan a croisé en Grèce, puis en France, des gens emplis d'humanité.
Un grand Merci Sophie pour cette humanité et cette note d'espoir."



 Patrick LAGNEAU (auteur) :

"L’impression principale, en lisant les premières pages de « Par-delà nos frontières » de Sophie Terrade, c’est le style d’écriture : profond, épuré, juste, bref, littéraire. Puis, progressivement, on rentre dans l’histoire. Deux adolescents sont confrontés à la guerre dans leur pays, au terrorisme, avant que leur mère ne les incite à fuir pour un très long périple vers l’Europe qui collera sur leur dos le statut banal de « migrants ».
Le texte fourmille de détails qui donnent au roman une saveur authentique, et j’aimerais juste faire part de mon ressenti après avoir tourné la dernière page.
Migrant... un qualificatif banal. Pourtant, j’ai eu le sentiment, pour la première fois, en suivant Aylan et Safir, les personnages principaux de l’histoire, d’entrer dans une réalité méconnue. Les descriptions, tant des actions que des émotions dans un décor ravagé par la violence, mettent l’accent sur la douleur physique et morale d’un peuple qui donne des frissons de par leur authenticité.
Sophie s’est appuyée sur une documentation importante, ou peut-être sur ses propres voyages, qui donne un vrai coup de fouet aux idées reçues. Nul doute que ceux qui liront « Par-delà nos frontières », ne regarderont plus un migrant de la même manière."





PIERRE :
 

"Coucou Sophie.
Donc, voilà, j'ai lu ton roman.
Il m'a bouleversé. Vraiment. Ok, je suis du genre hyper émotif, mais quand même, tu as su construire une véritable émotion, pas artificielle. La lecture est agréable, l'histoire équilibrée, les personnages attachants. Les scènes violentes sont décrites avec juste ce qu'il faut pour créer un fort ressenti sans pour autant sombrer dans le gore.
Et puis, il y a un bel éclairage sur les vraies raisons liées à la crise des migrants, un regard sincère et sans démagogie sur la vie de ces gens qui ne demandent qu'à vivre, tout simplement.
Avec de la forme et du fond, et beaucoup d'émotion, ce roman mérite le détour, je vais le conseiller.
J'ai relevé, et ce n'est que mon avis, quelques petites tournures que j'aurais un peu resserrées, mais sinon, au vu de l'ampleur de la tâche que tu as accomplie, ce n'est vraiment pas une critique.
Tu as vraiment bien bossé le sujet, su rester volontairement évasive quant aux origines des différents protagonistes pour ne garder que l'aspect universellement humain de leurs tribulations.
Un livre dont beaucoup de crétins pro Z ou MLP devraient faire l'acquisition, mais peut-on instruire des gens qui n'en n'ont pas envie ? C'est là tout le drame d'une œuvre de ce niveau. Ceux qui devraient s'en imprégner passeront à côté... Qu'à cela ne tienne. Je te félicite pour ce beau travail, tu peux en être fière.
Je te souhaite plein de succès avec cet ouvrage et pour les autres à venir...
Sincèrement

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